Diamond Head (24 août 2008)

Dimanche 24 août au matin, nous sommes partis pour notre deuxième randonnée. Tout aussi célèbre que Manoa Falls, et pas tellement plus longue, nous sommes allés gravir le sommet de Diamond Head, le cratère qui surplombe Honolulu. Vous allez voir que ce n'est pas du tout la même chose...

Nous avons quitté la maison à 8 heures. Il faut démarrer tôt, car c'est une promenade en plein soleil. Un tunnel permet à la voiture d'entrer à l'intérieur du cratère. Nous faisons le tour du parking, mais il est plein. Où se garer ? Laëtitia va demander à la guérite où nous avons payé notre entrée. Il faut faire la queue près du plot orange, et aller se garer lorsqu'une place se libère. Ça sent le plan loose... Laëtitia part devant avec les enfants pendant que Frédéric attend pour garer la voiture.

En fait, cela va relativement vite car il y a déjà pas mal de gens qui descendent. Comme en plus les enfants se sont arrêtés devant les panneaux qui décrivent le site, ils n'ont pas pris trop d'avance...

La montée commence par un chemin en béton qui traverse la végétation jaunie du fond du cratère. C'est sec comme tout. Puis le chemin commence à monter, et n'est plus en béton. Il y a plein de gens qui descendent, d'autres qui montent plus vite qu'Alanis, et le chemin n'est pas large. Nous créons régulièrement des petits bouchons. Samuel et Koupaïa prennent un peu d'avance et profitent des virages pour faire des signes à leur petite soeur qui monte courageusement.

Le chemin se fait de plus en plus étroit, et se transforme soudain en escaliers, puis en tunnels bien sombres, et de nouveau en escaliers très raides, où il est difficile de se croiser. Nous finissons par des escaliers en colimaçons qui nous conduisent, via un ancien bunker, au sommet (le bunker, construit en 1908-1910, servait de poste d'observation pour diriger une batterie de mortiers censée protéger l'île des invasions). Arrivés en haut, on peut acheter, pour 2 dollars, un certificat qui prouve que l'on a réussi l'ascension... Les photos nous suffiront amplement !

La vue est à la hauteur de la réputation, mais quel peuple ! Pas évident de se frayer un chemin tout en ne perdant personne ! La descente est plus rapide, mais plus difficile. Alanis râle. Mais nous arrivons en bas avant d'avoir éclusé notre réserve d'eau.

Une promenade à refaire à une autre saison, histoire d'avoir un peu moins de monde et de voir la végétation un peu moins sèche...

Comme nouveauté, figurent ici les premières tentatives de (montages) panoramiques: certaines photos dépasseront forcément de votre écran !